Consommation durable : ceux qui en parlent le plus sont aussi ceux qui en font le moins !

Une étude récente du Centre de Recherche et d’Etude des Conditions de Vie (CREDOC) a le mérite de faire un focus sur les décalages entre d’une part, la prise de conscience du besoin de remettre en question certains de nos modes de consommation, (cette volonté croit avec le niveau de vie des consommateurs) et d’autre part, la concrétisation via un engagement pratique au travers d’actions efficaces qui sont plus mises en œuvre par une population avec des revenus modestes.

L’AFOC n’est pas surprise par ce constat « économique » qui met en évidence l’actualité de l’adage « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ». La réalité est que les consommateurs aisés et les plus diplômés sont aussi plus pollueurs que les citoyens économiquement plus modestes. Le constat fait par le CREDOC est sans équivoque ; les plus favorisés sont sans conteste des adeptes des petits gestes écologiquement vertueux dans leur consommation courante mais en même temps ils privilégient par exemple l’avion dans le cadre de leurs loisirs. Les plus modestes ont des comportements de consommation durables plus efficaces pour notre planète mais imposés par leur faible niveau de ressources qui fait qu’après paiement des dépenses de logement, ils n’ont quasiment pas de possibilité de choisir des loisirs exotiques.

L’étude du CREDOC conforte donc la position de l’AFOC quant aux effets par exemple, de l’économie circulaire ou d’autres concrétisations de la consommation durable qui sont souvent des gadgets pour une population aisée mais qui ne suffisent, à eux même, à gager une consommation durable accessible à tous et écologiquement compatible.

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